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Le soutien de Gal Gadot à l'armée israélienne durant son offensive contre l'enclave palestinienne de Gaza à l'été 2014, n’en finit pas d’alimenter les appels au boycott de ses films. On apprend ainsi que le Koweït a décidé de ne pas sortir en salles Death on the Nile (Mort sur le Nil, Kenneth Branagh, 2022) dans lequel l’actrice israélienne joue le rôle de la riche héritière Linnet Doyle.
Ce n’est évidemment pas la première fois que l’actrice israélienne est boudée par certains pays du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient. Citons par exemple Justice League (Zack Snyder, 2017) ou encore Wonder Woman (Patty Jenkins, 2017) interdit dans plusieurs pays arabes dont l’Algérie et la Tunisie mais aussi le Liban pour répondre à la demande de la section libanaise du mouvement anti-juifs BDS adressée au gouvernement libanais : « Cette actrice a servi dans l’armée israélienne et l’a soutenue pendant la dernière guerre à Gaza », avait alors dénoncé le BDS dans une lettre ouverte, ajoutant que « les Palestiniens ont besoin de notre soutien. Il faut poursuivre et intensifier le boycott d’Israël ».
On se souvient aussi que la Ligue Arabe avait déjà publié un communiqué demandant le boycott de Batman vs Superman (Zack Snyder, 2016) à tous les pays membres mais aussi, l'interdiction systématique de tous les films de l'actrice israélienne.
Pourtant programmé depuis le 9 février 2022 dans plusieurs salles de cinéma tunisiennes, Mort sur le Nil a finalement été retiré sur décision du ministère tunisien des Affaires culturelles le 24 février 2022 après les protestations de militants de la cause palestinienne dénonçant « la normalisation du sionisme et des relations avec Israël ». C’est la deuxième fois qu’un film mettant en scène Gal Gadot est interdit en Tunisie. On se souvient qu’en 2017, la Tunisie avait déjà interdit Wonder Woman.