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CENSURE & CINEMA

CENSURE & CINEMA

Collection Darkness, censure et cinéma


Dégel de courte durée des relations cinématographiques entre l'Inde et le Pakistan

Publié par darkness-fanzine.over-blog.com sur 6 Février 2017, 07:11am

Catégories : #censure, #cinéma, #inde, #pakistan, #interdiction

Mis à jour le 13 février 2017.

Le site ecrannoir.fr nous apprenait au début du mois que le Pakistan avait décidé de lever l'interdiction de projeter des films indiens dans tout le pays.

Le 2 février 2017, le Premier ministre Nawaz Sharif a donné son accord à la proposition d'ouverture du ministre de l'Information et du Patrimoine. On se souvient en effet que depuis le mois de septembre 2016, les tensions entre les deux pays sur la région du Cachemire, avaient conduit l'association des producteurs de cinéma indiens à interdire l'embauche d'artistes pakistanais dans toutes les productions bollywoodiennes. En réponse, le Pakistan avait alors interdit l'exploitation des films indiens sur tout leur territoire.

Du côté Indien, les artistes pakistanais ont alors pu de nouveau travailler à Bollywood même si, à l'automne dernier, un mouvement nationaliste avait tenté de bloquer la sortie de Ae Dil Hai Mushkil (2016, Karan Johar) parce que l'acteur et chanteur pakistanais Fawad Khan était à son générique.

Si Kaabil (2017, Sanjay Gupta) et Raees (2017, Rahul Dholakia ) devaient être les deux premiers films indiens autorisés dans les cinémas pakistanais cette année, Albert Montagne nous explique sur son blog le 11 février dernier, que la trêve n'a été en réalité que de brève durée :

Le site saphirnews.com révèle en effet le 8 février 2017 que Raees (2017, Rahul Dholakia), qui raconte la vie d’un homme d’affaires sans scrupules qui vend de l'alcool, a été interdit de projection au Pakistan, le film présentant « les Musulmans comme des terroristes et des gens violents ». Pour le cinéaste Hasan Zadi, "l'interdiction de Raees", qui s'inspire librement de la vie du gangster Abdul Latif, "est un exemple du type d'absurdités perpétrées par les croisés de la morale et les bureaucrates serviles du Pakistan". Pour l’avocate Yasmeen Ali au contraire, le film stigmatise "des musulmans d'une branche spécifique de l'Islam en train de commettre des crimes et d'agir en terroristes".

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