Le 30 septembre 2017, Albert Montagne nous révèle sur son blog censorial que le quotidien espagnol Le Diario de Cadiz a rapporté la condamnation par l’ambassade d’Israël de la décision du maire de Cadiz d’interrompre un cycle du cinéma d’Israël :
Celui-ci avait débuté le mardi 26 dans l’Espace de culture contemporaine (ECCO) de la ville, mais, suite aux réseaux sociaux appelant à boycotter Israël - notamment au sein de la campagne internationale Espace Libre d’Apartheid Israël accusant l’Occupation de la Palestine - avait été interrompu le jeudi. Pour Israël, « la suspension du cycle est un acte de censure culturelle basé sur des critères politiques, rappelant de noirs moments de l’Histoire contemporaine. Nous considérons qu’il est inacceptable que les institutions publiques d’un pays ami adoptent des mesures dictées par des organisations anti-israéliennes et antisémites. Les organisations et campagnes dédiées aux boycott d’Israël ne contribuent pas à faire avancer le processus de paix entre Israël et la Palestine et ont comme seul objectif de déstabiliser non seulement l’Etat ou le gouvernement d’Israël, mais aussi tous ses citoyens et toutes ses manifestations culturelles, artistiques... ».
L’ambassade d’Espagne regrette aussi que le maire de Cadiz ait validé une décision assimilée à une « politique sectaire ». Les films sélectionnés étaient tous des films diffusés dans de nombreux festivals internationaux et multi-primés. Deux films furent projetés à Cadiz : Buenos días, señor Fidelman de Yossi Madmoni et El diluvio (Mabul)de Gay Nativ, deux furent privés de projections : El casamentero de Avi Nesher et 2 Night de Roi Werner.