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On apprend que Possessor, le deuxième long-métrage de Brandon Cronenberg, a été censuré afin de pouvoir être exploité aux États-Unis bardé d’une « simple » interdiction aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte. Le distributeur Neon confirme que certaines scènes de sexe et de violence, telle celle faisant entrevoir une érection dans une lumière bleue électrique, a dû être supprimée pour le marché américain. Le cinéaste canadien explique que la version intégrale du film sera proposée dans certains pays sous le titre Possessor Uncut. En outre, Brandon Cronenberg justifie la pertinence des séquences supprimées en reprenant certains des arguments depuis longtemps défendus par son père, David : « « Je préfère la violence explicite, la violence qui dérange viscéralement les gens. […] Je n’aime pas la violence aseptisée. »
Les spectateurs américains pourront cependant voir le film complet en vidéo, dans une version non classée par la Motion Picture of Association (MPA). Notons aussi que Possessor a été interdit aux moins de 18 ans au Royaume-Uni, en Allemagne, en Inde et en Nouvelle-Zélande.
Présenté pour la première fois en France au cours de l’Étrange Festival le 5 septembre 2020 avec une interdiction aux moins de 16 ans, le site IMDb indique toutefois que le film aurait été interdit aux mineurs par la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Une information inexacte, le film n’ayant pas fait l'objet à ce jour, d'une demande de visa déposée auprès du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
Possessor raconte l’histoire de Tasya Vos, un agent qui travaille pour le compte d'une organisation secrète, qui utilise des implants cérébraux qui vont lui permettre de commettre des meurtres en habitant le corps d’autres personnes. Assaillie par d’étranges pulsions, elle est à son tour piégée dans l’esprit d’un homme bien plus dangereux qu’elle, qui pourrait bien l’anéantir.