On apprend que l’association Project’heurts, qui organise depuis 2003 des rencontres cinématographiques à la cinémathèque de Béjaïa (Kabylie, Algérie), a été empêchée de poursuivre son cycle de projections, officiellement pour des « raisons administratives ». Ces rencontres permettent un dialogue direct entre le public et les professionnels (cinéastes et comédiens). Elles contribuent aussi à établir un réseau avec d’autres ciné-clubs et associations cinématographiques.
L’association Project’heurts est née du pari de re-dynamiser la scène cinématographique à Béjaïa ou tout au moins redonner aux Béjaouïs le goût de se rendre dans les salles de cinéma. Quelques jeunes se mobilisent et décident de monter un ciné-club (2002). Plus tard naîtrons les Rencontres Cinématographiques de Béjaïa (2003) puis la Nuit du court métrage (2004), sous l’égide de l’association Project’heurts créée maintenant depuis presque 15 ans.
En 2018, nous vous rapportions les déboires du film Fragments de rêves (Bahia Bencheikh El Fegoun, 2017) qui devait clôturer la 16e édition des Rencontres cinématographiques de Bejaïa. A relire ou lire : ICI.