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L'association de protection animale Projet Animaux Zoopolis (PAZ) demande aux organisateurs du Festival du film de Montreuil (Seine-Saint-Denis) d’annuler la présentation en avant-première de Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois de Michel Fessler, inspiré du roman à succès de Felix Salten paru en 1939 : « Pour quelques minutes à l'écran, les animaux sont privés de liberté toute leur vie et subissent la violence du dressage alors qu’il existe des alternatives comme les images de synthèse pour représenter des animaux à l'écran », explique Amandine Sanvisens, cofondatrice de l'association dans une pétition mise en ligne qui a déjà rassemblé près de 10 000 signatures.
Des critiques rejetées par Jean-Pierre Bailly, qui a déjà produit de nombreux films mettant en scène des animaux : « On ne peut pas faire ces films-là si on n'aime pas les animaux [...] nous avons préparé le film avec des animalières. Puis, nous avons tourné seize semaines, soit le double d'un film normal. Ce sont les animaux qui ont guidé le tournage. Ce qui comptait, c'était le bien-être animal. »
De son côté, le directeur d'exploitation du cinéma Le Méliès indique maintenir la séance programmée le 29 septembre 2024 : « Notre ADN, c'est le débat. Puisque des personnes veulent polémiquer autour de ce film, ça nous semble encore plus justifié de le programmer. »
Si en France la loi encadre l'emploi des animaux dans un cadre artistique, aucune n’interdit d'y recourir pour des productions cinématographiques ou publicitaires. Le film attendu sur les écrans français le 16 octobre prochain, raconte la vie de Bambi, de sa naissance jusqu’au jour où il devient père à son tour.