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Selon Alexis Pazoumian, l’ambassade d’Azerbaïdjan en République Tchèque aurait demandé le retrait de son film Jardin Noir (The Black Garden, 2024) du Festival du film documentaire Jeden svět/One World organisé à Prague du 12 mars au 27 avril 2025, une requête ignorée par les organisateurs. Agacé, le cinéaste dénonce « une tentative de censure qui s’ajoute à une longue liste d’attaques contre la liberté d’expression sur les films traitant du génocide arménien ou de la guerre du Haut-Karabagh », et il précise : « Et ce n’est pas un cas isolé. La Promesse (The Promise, 2017), réalisé par Terry George sur le génocide arménien, a été empêché de distribution en France sous la pression des lobbys turcs. Plus récemment, en 2024, My Sweet Land de la réalisatrice Sareen Hairabedian, a été retiré de la liste des films en compétition aux Oscars après que la Jordanie s’est désistée sous pression politique parce que ces films dérangent, parce qu’ils portent des vérités que certains veulent effacer. Mais doit-on céder face à ces intimidations ? Le cinéma est un espace de vérité, de mémoire et de résistance. Tant qu’il y aura des pressions, nous continuerons à raconter. Tant qu’il y aura du silence, nous ferons du bruit. »
Filmé sur trois années, le documentaire Jardin noir raconte l'histoire de Samvel et Avo qui vivent dans un hôtel de la capitale arménienne après avoir fui, en septembre 2020, le village de Talish situé dans le Haut-Karabakh à quelques kilomètres seulement de l’Azerbaïdjan.
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