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Après avoir reçu un courrier du consulat d’Azerbaïdjan, le centre des droits de l’Homme de l’Université de Berkeley (Californie, États-Unis) annule la projection du documentaire My Sweet Land (Sareen Hairabedia, 2025) prévue le 24 avril 2025, jour de la commémoration du génocide arménien.
Une décision immédiatement condamnée par l’association des étudiants arméniens. Pour sa part, la California Armenian Legislative Caucus Foundation a adressé une lettre d’indignation au recteur de l’Université, au doyen de la faculté de droit ainsi qu’au conseil d’administration : « L’argument justificatif selon lequel le film est ‘provocateur’ est profondément problématique s’il constitue la seule motivation pour réduire au silence la libre expression des communautés. [...] Il est préoccupant de constater que les représentants d’un gouvernement étranger puissent influencer les décisions internes du campus. »
Coproduit par Arte, on se souvient que le premier long métrage de la réalisatrice arméno-jordanienne intitulé en français Un garçon, une terre, la guerre, d’abord sélectionné par la Commission royale du film de Jordanie (RFC) pour figurer sur la liste des candidats à l’Oscar du Meilleur film étranger en 2025, a finalement été interdit par la Jordanie sous la pression de l’Azerbaïdjan, qui l’a également retiré de la course à l’Oscar.
Le film, qui présente l’invasion de l’Artsakh par l’Azerbaïdjan vue par un enfant de 11 ans, a pourtant déjà été largement diffusé dans les collèges et universités américains.