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Bien que la Haute Cour du Kerala a rejeté la demande d’interdiction de L2: Empuraan (Prithviraj Sukumaran, 2025) formulée par un représentant du Bharatiya Janata Party (BPJ), certains plans décrivant les émeutes entre musulmans et hindous survenues en 2002 au Gujarat montrés dans la suite très attendue du blockbuster Lucifer (Prithviraj Sukumaran, 2019), a suscité une vive controverse, laquelle a conduit le Central Board of Film Certification (CBFC) à conditionner l’attribution d’un visa à 24 coupes (pour un total de 2 minutes et 8 secondes) dont la modification du nom de certains personnages et dialogues jugés trop proches de la réalité, la suppression de symboles religieux ou de séquences violentes dont celle impliquant une femme enceinte.
Une exigence accueillie favorablement par le producteur du film qui assure que « la décision de présenter une nouvelle version au Bureau de censure n'a pas été prise en raison d’une quelconque pression », mais après une prise de conscience tardive de certaines erreurs commises dans la réalisation.
Rappelons que de violentes émeutes religieuses ont éclaté au Gujarat en 2002 après l'incendie d'un train causant la mort de plusieurs pèlerins hindous, lesquelles ont fait plus d’un millier de morts, pour la plupart des musulmans. Le Premier ministre Narendra Modi, alors ministre de l’État, a toujours rejeté toute responsabilité dans la gestion de ces événements, la Cour suprême ayant même déclaré en 2013 qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour le mettre en cause. Des faits décrits dans le documentaire India: The Modi Question.
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