Sélectionné cette année au Festival de Cannes, "Post Tenebras Lux" (2012) de Carlos Reygadas, nous raconte sur près de deux heures les méditations métaphysiques d'une famille mexicaine ayant quitté la ville pour s’installer à la campagne. Le pitch devient ensuite difficilement compréhensible, ce que nous confirme la bande-annonce (ci-dessous). Je cite : "Là, ils profitent et souffrent d’un monde qui voit la vie différemment. Juan se demande si ces mondes sont complémentaires, ou bien s’ils s’affrontent inconsciemment pour s’éliminer entre eux." Oui, il faut relire calmement, plusieurs fois, pour tenter de bien digérer. Didier Péron, dans "Libération" écrira en mai 2012 : "Reygadas se caricature dans un film ennuyeux à souhait." Toujours est-il que le film, dont la sortie est programmée en mars 2013 outre-Manche, vient d'être interdit aux moins de 18 ans. Non pas parce qu'il est inbuvable, ce qui aurait été à la limite excusable, mais parce que le cinéaste propose un peu trop de sexe bien "hard" au goût des Anglais. Didier Péron nous explique en effet, qu'à un moment donné du film, "le couple est dans un sauna avec plein de gens tout nus. On entend (en français) : «Vas-y, défonce-lui le cul !» Le couple bouge, cherche la chambre Duchamp, arrive dans la chambre Hegel, puis trouve Duchamp, et Natalia se fait baiser". On se demande bien pourquoi il n'a pas décroché la Palme d'or...
"Post Tenebras Lux" interdit aux mineurs.
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