Voici un petit reportage sur la censure au cinéma, réalisé par INTHEPANDA, mis en ligne le 13 février 2016. Notons néanmoins quelques petites erreurs. Dans l'ordre du reportage :
Avant 1916, le cinéma est assimilé à un spectacle de curiosités soumis à la police générale du maire. Si un film a besoin d'un visa d'exploitation pour être exploité en salles, cela n'est pas nécessaire pour une sortie en vidéo, à la location VoD, ou à la télévision. Dans la panoplie des interdictions possibles, il existe également en plus de l'interdiction classique aux -18 ans, le classement X (qui emporte aussi une interdiction aux mineurs et des sanctions fiscales), et l'interdiction totale d'exploitation. Promouvoir n'a pas attaqué l'affiche du film L'Inconnu du lac. Ce sont les maires de Saint-Cloud et de Versailles qui se sont opposés à son affichage dans leur commune. André Bonnet, cofondateur de l'association, en est aujourd'hui le conseil. L'association ne décide pas d'outrepasser le pouvoir de classification du ministre de la Culture, mais elle obtient parfois du juge, avec des arguments purement juridiques qui n'ont rien à voir avec la morale, la suspension voire l'annulation de la décision de classification d'un film. Pour rester objectif, ajoutons que Promouvoir ne s'attaque pas à des films de plus de 5 ans comme il est dit. Ce sont les procédures (référé, appel, pourvoi, etc.) qui allongent le délai de traitement devant la justice. Enfin, aucun recours n'a été formé contre Pirates des Caraïbes.