Les visas d'exploitation de Carrie, Fight Club et Belle de jour réexaminés

Après avoir eu l'excellente idée de ressortir en salles les films Fight Club (David Ficher, 1999) et Carrie (Brian de Palma, 1977) respectivement les 26 juillet et 1er novembre 2017, le distributeur Splendor Films a demandé à la commission de classification des œuvres cinématographiques de réviser les visas d'exploitation attribués lors de leur sortie au cinéma.

August Tino nous apprend sur kinoscript.com que l'interdiction aux mineurs de 18 ans (qui s'est automatiquement transformée en interdiction aux moins de 16 ans en 1990 après l'abrogation du décret de 1961) a été revue à la baisse, la Commission estimant qu'une interdiction aux spectateurs de 12 ans était suffisante en raison « de l’atmosphère générale et de la violence de la scène finale ».

En revanche, il précise que l'interdiction aux moins de 16 ans de Fight Club décidée en novembre 1999 a été confirmée, les membres de la Commission estimant en assemblée plénière le 22 juin dernier que l’interdiction aux spectateurs de 16 ans était justifiée au regard « des nombreuses scènes de combat très violentes et d’un message ambigu pour le jeune public quant à la justification de cette violence. »

Notons que Carrie et Fight Club restent interdits aux mineurs en Grande-Bretagne, tout comme Belle de jour (Luis Bunuel, 1967) dont l'interdiction aux moins de 18 ans a été maintenue par le British Board of Film Classification (BBFC) le 19 juillet 2017, à l'occasion d'une nouvelle sortie programmée par Park Circus Limited en septembre prochain, pour... fétichisme à connotation sexuelle ! Rappelons que le film avait été classé X en septembre 1967 au moment de sa sortie en salles au Royaume-Uni avant d'être interdit aux mineurs en 2006. Le film est également interdit aux moins de 18 ans sur le marché de la vidéo depuis 1992.