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CENSURE & CINEMA

CENSURE & CINEMA

Collection Darkness, censure et cinéma


Gore & Violence : les critiques très positives du premier volume de la collection Darkness, Censure et Cinéma publié chez LettMotif

Publié par darkness-fanzine.over-blog.com sur 23 Août 2017, 10:17am

Catégories : #censure, #cinéma, #lettMotif, #darkness fanzine, #gore, #violence, #darkness

Les premiers retours après la publication du premier opus de la toute nouvelle collection Darkness, Censure et Cinéma, consacré au gore et à la violence sur le petit et le grand écrans, sont très positives. Nous vous invitons donc sérieusement à les lire pour ensuite commander le volume proposé par LettMotif. Le prochain tome sortira cet automne et abordera la question du sexe et des déviances au cinéma, toujours sur fond de censure.

Pour commander : ICI.

Critique de Jacques Demange du 20 août 2017 pour le site cinechronicle.com :

Belle initiative que celle proposée par les éditions LettMotif. Trois volumes (pour le moment) réunissant certains textes publiées originellement dans le fanzine Darkness (2010-2016), spécialisé, comme son nom l’indique, dans le cinéma de genre. Placé sous la direction de Christophe Triollet, juriste et spécialiste de la censure au cinéma, ce premier tome s’offre comme un panorama tout à fait décisif sur la question du gore à l’écran. Quatorze auteurs pour vingt-cinq textes correspondant à autant d’axes de recherche. Le gore est ainsi analysé à travers le prisme du genre, de certains motifs, thématiques (la violence, la morale, la justice), périodes, cinématographies (Espagne, Japon, Chine, France, États-Unis), et même de réalisateurs (Paul Verhoeven, David Cronenberg, Lucio Fulci). Prolixe, l’étude collective revient sur les origines du gore pour en éclairer les ramifications les plus contemporaines. De La Séparation des soeurs siamoises, film médical réalisé en 1898, à Martyrs ou Hostel, en passant par les films matriciels de Herschell Gordon Lewis, certains traits narratifs et formels persistent, tout en accusant le passage des développements techniques et des évolutions idéologiques. Instructifs et novateurs, les textes explorent donc avec sagacité les marges les plus sanglantes du cinéma institutionnel.

La suite : ICI.

Critique de Vincent Roussel du 22 août 2017 pour le site culturopoing.com :

Tous les amateurs de cinéma fantastique et horrifique connaissent (au moins de nom) Darkness, fanzine de haute tenue fondé et dirigé de main de maître depuis 1986 par Christophe Triollet et qui a fêté dignement ses trente ans il y a peu avec son 17ème numéro. La particularité de ce magazine, du moins depuis sa « résurrection » en 2010 après près de 20 ans de pause, c’est sa ligne éditoriale originale par rapport à la majorité des fanzines consacrés au cinéma « bis ». Plutôt que de nous offrir une énième analyse détaillée de Cannibal Holocaust ou un dossier de plus sur Dario Argento, Christophe Triollet et ses collaborateurs ont choisi d’aborder le cinéma fantastique sous l’angle de la censure sous toutes ses formes.

Aujourd’hui, les éditions LettMotif ont la judicieuse idée de regrouper ces textes et de nous proposer des regroupements thématiques. Avant un volume alléchant consacré au « sexe et déviances » (un sujet hautement brûlant qui a toujours titillé les apôtres d’Anastasie), c’est au gore et à la violence qu’est dédié ce premier ouvrage. Dans la mesure où les deux tiers du livre sont constitués par la réédition des textes d’un numéro de Darkness que j’avais déjà lu (le n°15 de décembre 2014), j’avais un peu peur d’une certaine redite. Pourtant, mes appréhensions ont été vite balayées et c’est avec grand plaisir qu’on (re)découvre un ensemble riche, cohérent et constamment passionnant.

Comme le rappelle Christophe Triollet, la représentation de la violence naît avec le cinéma et s’est toujours heurtée à une volonté des pouvoirs publics de la réguler. Le livre revient en long et en large sur l’évolution de la violence au cinéma, depuis la stylisation des fusillades du western d’antan jusqu’aux exactions gore apparues on le sait chez Hershell Gordon Lewis avant de s’inviter dans un cinéma plus « grand public » (des jets de sang filmés au ralenti dans La Horde sauvage de Peckinpah jusqu’aux films de Tarantino).

Les textes proposés ici cernent parfaitement tous les enjeux de la violence et de sa représentation en les abordant d’un point de vue historique, esthétique voire sociologique avec toujours, en filigrane, cette notion de censure et des possibilités pour le cinéma de transgresser des limites fixées par une société.

La suite : ICI.

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