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CENSURE & CINEMA

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Collection Darkness, censure et cinéma


50 ans après sa réalisation, le BBFC confirme l'interdiction de Love Camp 7 au Royaume-Uni

Publié par darkness-fanzine.over-blog.com sur 18 Avril 2020, 10:42am

Catégories : #censure, #interdiction, #Love Camp 7, #BBFC

Inscrit sur la liste infamante des 72 Video Nasties au début des années 1980, Love Camp 7 de Lee Frost et Bob Creese, réalisé en 1968 (aka Camp spécial n° 7, Le Camp spécial n° 7, Camp 7 : Lager Femminile) est toujours interdit d’exploitation en salles et en vidéo au Royaume-Uni.

 

Un nouvel épisode confirme son bannissement total, le Bristish Board of Film Classification (BBFC) rejetant le 13 mars 2020 la demande d’exploitation en VOD formulée par Screenbound Pictures. Une décision qui intervient 18 ans après une tentative avortée de sortie outre-Manche en vidéo en 2002, alors même qu’il existe depuis 2017 sur le marché, un Combo DVD/Blu-ray américain distribué par Blue Underground qu’il est par exemple possible de commander sur Amazon.

 

Dans le quatrième volume Video Nasties de notre collection, Fred Pizzoferrato raconte : « Considéré comme le premier nazixploitation et le modèle du futur Ilsa la louve des SS, Camp spécial N° 7 développe une intrigue basique située dans un camp nazi où les prisonnières doivent se plier aux désirs de leurs geôliers sadiques. Deux jeunes militaires féminines se portent cependant volontaires pour s’y rendre dans le but de délivrer une scientifique emprisonnée détentrice d’importants secrets utiles aux Alliés. Après quelques temps dans le camp, les demoiselles doivent être libérées par la Résistance française et emmener avec elles, la scientifique. Mais, sur place, les espionnes découvrent un véritable enfer où tortures, humiliations et violences sexuelles sont quotidiennes. » Et c’est bien cela qui pose problème aux britanniques depuis près d’un demi-siècle.

 

Sur son site, le BBFC se justifie et explique qu’il refusera systématiquement tout contenu qui présente le viol ou tout autre comportement sexuel non consensuel comme attrayant aux yeux des spectateurs.

 

Dans son rapport, le BBFC ajoute que, malgré les années et le second degré qui limitent nécessairement l’impact du film sur le public actuel, les séquences de violence et d'abus sexuels ne peuvent être acceptées : « De telles scènes sont souvent gratuites, à la fois en termes de durée et de détail, allant bien au-delà de ce qui est requis par le récit, et dans certains cas perpétuant des mythes nuisibles sur le viol. »

 

Point barre.

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