Dans une dépêche datée du 23 février dernier, l'AFP nous apprend que la cour d’appel de Téhéran a allégé de cinq années la peine de six ans de prison ferme prononcée en novembre dernier à l’encontre du cinéaste iranien, Keywan Karimi, pour "insulte contre les valeurs sacrées". Toutefois, sa condamnation à 223 coups de fouet a été maintenue...
"J’ai été informé [...] que cinq des six ans de prison ferme de ma peine (en première instance) ont été transformés en sursis, mais que je dois aller un an en prison, recevoir 223 coups de fouet et payer une amende de 20 millions de rials (570 dollars)", affirme le cinéaste dans un courriel. Il ajoute que cette peine "est définitive", qu’il va "l’accomplir" et n’a pas "l’intention de quitter" l’Iran.
Rappelons que Keywan Karimi, musulman sunnite originaire du Kurdistan iranien, a été condamné pour certaines scènes d’un film documentaire consacré aux graffitis politiques sur les murs de Téhéran, intitulé Écrire sur la ville.