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CENSURE & CINEMA

CENSURE & CINEMA

Collection Darkness, censure et cinéma


La sortie vidéo du film Cat sick Blues est interdite en Nouvelle-Zélande pour sa violence

Publié par darkness-fanzine.over-blog.com sur 30 Mars 2017, 12:57pm

Catégories : #censure, #cinéma, #cat sick blues, #interdiction, #nouvelle zélande

Interdit aux mineurs de 15 ans en Australie à l'occasion de sa sortie en DVD et Blu-ray, le film d'horreur Cat Sick Blues (2015, Dave Jackson) distribué par Monster Publisher, vient d'être interdit en Nouvelle-Zélande après le refus du distributeur d'opérer les coupes demandées par l'Office of Film and Literature Classification (OFLC) pour être autorisé à la vente et à la location aux plus de 18 ans.

Présenté au Lausanne Underground Film and Music Festival (LUFF) en octobre 2016, Cat Sick Blues, qui raconte l'histoire d'un homme qui, après avoir perdu son chat, sombre dans la dépression et se mue en serial killer vêtu d’un pullover rouge, de pattes de chat aux griffes acérées, et d’un masque de félin ; a donc été interdit d'exploitation en Nouvelle-Zélande pour incitation à la violence, notamment envers les femmes, et certaines scènes jugées insoutenables et contraires à la loi de 1993 relative à la classification des films et des vidéos : « Two excisions were required to remove part of a scene (and related content in a behind-the-scenes component) that causes the DVD to tend to promote and support the use of violence to compel a person to submit to sexual conduct, and the infliction of extreme violence and extreme cruelty under s3(2)(b) and s3(2)(f) of the Films, Videos, and Publications Classification Act 1993. »

Rappelons que la première projection de Cat Sick Blues au LUFF en 2016 a été un peu mouvementée, des spectatrices manifestant leur colère en quittant la salle au cours de la projection, criant à l'endroit des organisateurs qu'il était honteux de diffuser un film avec des séquences de violence gratuite à l'encontre des femmes. Eric Peretti, l'un des co-programmateurs du festival, nous précise qu'un graffiti d'indignation fut même dessiné au rouge à lèvre sur le miroir des toilettes de la Cinémathèque de Lausanne.

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