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CENSURE & CINEMA

CENSURE & CINEMA

Collection Darkness, censure et cinéma


Le National Center on Sexual Exploitation accuse Netflix de banaliser la sexualisation des enfants et la violence sexuelle

Publié par darkness-fanzine.over-blog.com sur 16 Mai 2022, 21:27pm

Catégories : #censure, #interdiction, #National Center on Sexual Exploitation, #Stop au Porno, #Netflix, #sexe

Illustration proposée par le NCOSE sur son site.

Le National Center on Sexual Exploitation (NCOSE) vient de publier un article destiné à avertir ses membres, ses soutiens et ses lecteurs des contenus avilissants de la plateforme américaine Netflix qui rassemble aujourd’hui plus de 220 millions d’abonnés à travers le monde, laquelle se complaît, selon des propos mis en ligne le 6 mai 2022, « à sexualiser les enfants voire à glamouriser les abus dont ils sont les victimes » (« sexualization of children and glamorization of abuse »).

Plusieurs exemples sont livrés à l’appui de cette affirmation, au premier rang desquels 365 Days (Barbara Bialowas et Tomasz Mandes, 2020) et sa suite 365 Days: This Day (Barbara Białowąs, 2022), qui tous deux « promeuvent ouvertement la violence sexuelle ». L’article se désole de constater que 365 Days: This Day mis en ligne le 27 avril 2022, est rapidement devenu le cinquième film le plus regardé par les abonnés aux États-Unis la semaine de sa première diffusion sur Netflix.

Regrettant que la plateforme ne se contente pas de « normaliser la violence sexuelle contre les femmes », Lily Moric observe que Netflix propose aussi de nombreux programmes qui « banalisent l'exploitation sexuelle des enfants » et même « l'inceste ». L’article revient ainsi sur l’affaire Cuties/Mignonnes (Maïmouna Doucouré, 2020) qui avait provoqué une vive controverse aux États-Unis et en France, mais aussi sur la série Baby (Antonio Le Fosse, Giacomo Mazzariol et Marco Raspanti, 2018-2020) et celle d’animation pour adultes Big Mouth (Nick Kroll, Andrew Goldberg, Mark Levin et Jennifer Flackett, 2016-), cette dernière offrant des « contenus sexuellement explicites représentant des enfants » qui « normalisent la pédophilie et l’inceste », illustrant sa diatribe par une scène durant laquelle « le personnage d’Andrew a une relation sexuelle avec son cousin et propose de faire une fellation à son père ».

Si l’article note « les améliorations significatives » réalisées par Netflix après son inscription sur la liste « Dirty Dozen » du NCOSE les années précédentes - avec le renforcement du contrôle parental et celui de la classification par tranches d’âge -, il précise cependant que la plateforme américaine restera épinglée sur sa fameuse liste noire tant qu’elle ne cessera pas « d'héberger et de produire du contenu qui normalise et alimente la violence sexuelle, l'exploitation sexuelle des enfants, l'inceste et toutes les formes d'abus et d'exploitation sexuels ».

Des objectifs et un argumentaire qui ressemblent à s'y méprendre à ceux de l’association française Stop au Porno, laquelle présentera ses activités le 30 mai 2022 à 19 heures au Grand Rex à l’occasion de la soirée de levée de dons « Nos Valeurs, une soirée pour soutenir ceux qui bâtissent l'avenir », organisée par le mensuel Valeurs Actuelles au profit de neuf associations.

La liste des « Dirty Dozen » publiée le 8 mars 2022 par le NCOSE, montre du doigt et dénonce les entreprises Netflix, Visa, Twitter, OnlyFans, Google Search, Etsy, Discord, Kanakuk Kamps, Kik, Meta (Facebook), Reddit et Verisign.

 

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